Cessation d'activité laitière Tous les dossiers "pris en compte"
Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau a annoncé jeudi à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) que tous les dossiers de demandes d'aide à la cessation d'activité laitière (Acal) déposés en 2004 seraient "pris en compte".
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Bien que plus nombreux que prévus, "tous les dossiers déposés seront pris en compte", a déclaré le ministre lors de l'assemblée générale de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
Pour l'année écoulée, "plus de 3.600 éleveurs", soit le double de 2003, ont déposé un dossier d'arrêt d'activité, ce qui libère "330.000 tonnes de quotas" laitiers supplémentaires, a indiqué M. Bussereau.
L'enveloppe nécessaire au financement de ces cessations d'activité s'élève à 63 millions d'euros alors que le budget initialement prévu pour cette opération était de 38 millions d'euros.
D'où l'inquiétude de la FNPL qui craignait de voir un certain nombre de producteurs ne pouvoir bénéficier de ces aides à la cessation d'activité.
Le ministre a par ailleurs souligné qu'il serait "extrêmement attentif" au respect de l'accord sur le prix du lait conclu par l'interprofession laitière en septembre dernier.
"J'en appelle à la responsabilité des acteurs de l'ensemble de la filière. J'y serai extrêmement attentif", a-t-il assuré.
Au cours de leurs deux jours de congrès qui s'est achevé jeudi après-midi, les producteurs de lait ont exprimé leur inquiétude quant au respect de cet accord intervenu après plusieurs mois de baisse des prix.
"La spirale à la baisse", le plus souvent le fait de laiteries en difficulté, "est une fois de plus en train d'enrichir la grande distribution", a déploré le président de la FNPL, Henri Brichart.
La France compte 110.000 exploitations laitières, représentant environ 200.000 emplois.
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